Nicolas Digard

Âme aventureuse, Nicolas Digard commence la photographie à l’âge de 11 ans avec un appareil reflex pour saisir les comportements libres et impromptus des oiseaux. Quelques années plus tard, il embrasse une carrière de scénariste et de romancier, tout en poursuivant ses photographies de voyage.

En 2004, son reportage sur les chasseurs de macareux en Islande lui vaut la 4e place du Grand Prix du Photoreportage Étudiant de Paris Match. En 2011, sa série sur le visage des prêtres est publiée dans l’Express. Depuis 2017, il développe une œuvre plus personnelle à l’appareil argentique, qui se distingue par une quête de l’abstraction et une poétique moderne de la couleur. Dans Apologues, Nicolas Digard revisite la notion de frustration dans ce qu’elle a de plus fertile ; sans frustration, que serait la création ?

Entièrement réalisée à l’argentique, sa nouvelle série Apologues (à découvrir dans FINE ART) se présente sous la forme de cinq récits oniriques illustrant les inspirations premières de son travail : la colère avec ces objets déplacés ou abîmés par un geste brutal ; l’abandon avec ces chaises égarées dans de vastes espaces dans l’attente de quelque chose ou quelqu’un qui ne viendra sans doute jamais ; la curiosité avec ces maisons qui se dérobent au regard derrière des palissades ; la conquête avec ces no man’s land qui échappent au désir de les saisir ; la gémellité avec ces accessoires dont la ressemblance occulte l’idiosyncrasie…

À travers ces apologues poétisés par les couleurs pastel de la Fuji 400H, Nicolas Digard interroge l’étroitesse des liens entre frustration et pulsion créatrice.

Vous pouvez voir son travail sur son site : http://nicolasdigard.com/

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